Friday, December 24, 2010

JOYEUSES FÊTES À TOUS



En ce merveilleux temps des fêtes nous vous souhaitons tous un très jolie et tendre moments des fêtes de tous l'équipe et bénévole !   Nous espérons servir encore d'avantage la population avec cette nouvelle année qui débutera sous peu !

Sunday, December 19, 2010

La dépendance affective




Lorsque nous venons au monde nous sommes dépendants de notre environnement pour survivre. Cette survie dépend non seulement de la nourriture physique, mais aussi d’une saine nourriture émotionnelle.  L’amour, la chaleur humaine, l’attention, la tendresse et la joie sont quelques-uns des ingrédients de cette nourriture émotionnelle nécessaire au développement d’une autonomie affective.  Lorsque la nourriture émotionnelle est insuffisante durant l’enfance, une personne demeure au stade de la dépendance affective qui est en fait une dépendance émotionnelle.  De nombreuses recherches ont démontré que les gens qui ont été élevés dans un environnement émotionnel positif ont une meilleure santé physique et émotionnelle que les gens qui ont grandi dans un environnement émotionnel conflictuel.

En tant qu’enfant, nous sommes entièrement dépendants de nos parents pour bâtir notre identité et notre liberté d’être.  Lorsque l’identité et la liberté d’être sont étouffées, ignorées ou rejetées, la vie d’adulte est alors profondément marquée par une absence d’estime de soi et une incapacité à gérer les émotions et les sentiments.  André a tellement souffert du manque d’amour durant son enfance qu’il est incapable d’exprimer ce qu’il ressent.  Mélanie a tellement peur de perdre dans une relation amoureuse qu’elle en devient jalouse.  Cette jalousie a causé le bris de chacune de ses relations.  Lorsque Louise tombe en amour, elle devient l’ombre de l’autre et cesse d’exister pour elle-même.

La plupart des gens, en devenant adultes, acquièrent une autonomie financière et matérielle ; cependant, combien acquièrent une autonomie affective et émotionnelle?  Beaucoup de gens sont incapables de vivre une autonomie affective.  Pourquoi ?  Parce que certaines croyances restrictives acquises durant l’enfance les en empêchent.  Ces croyances fixent les comportements. Il y a, par exemple, des gens qui ne vivent que dans leur tête et qui n’ont pas la moindre idée de ce qui se passe dans leurs sentiments et leurs émotions.  D’autres vivent une insécurité permanente et ont de nombreuses peurs et inquiétudes qui les rendent dépendants et vulnérables aux jugements des autres.  Il y a ceux et celles qui manipulent et contrôlent les autres avec des sentiments négatifs pour être aimés.

Une personne qui souffre de dépendance affective croit que l’amour ne peut provenir que des autres.  Puisqu’elle ne s’aime pas, elle a de la difficulté à apprécier l’amour qu’elle reçoit.  Elle est comme une chaudière avec des trous dans le fond.  On a beau y verser de l’eau, la chaudière ne se remplit jamais.  Le dépendant affectif, même s’il est aimé, ressent un vide causé par la difficulté à s’aimer et à reconnaître sa propre valeur.  Puisque les sentiments et les émotions ne peuvent provenir que des autres, il doit contrôler les autres afin d’être aimé.  Ce contrôle peut s’exercer par la culpabilisation, la critique, le blâme, la colère, mais aussi par l’impuissance, la peur de perdre, les malaises et la maladie.  Le contrôle excessif est responsable de la majorité des problèmes dans les relations de couple, les relations parents/enfants et les relations patron/employés.





Une des manifestations les plus dramatiques des effets de la dépendance affective est l’alcoolisme et la toxicomanie.  Les recherches ont démontré que l’alcool et les drogues produisent de la dopamine, un neurotransmetteur, qui joue un rôle clef dans la sensation du plaisir.  Les alcooliques et les toxicomanes recherchent par l’alcool et les drogues des sentiments positifs qu’ils n’ont pas reçus durant leur enfance.  Cependant, le prix à payer en souffrance physique et émotionnelle dépasse largement le montant de plaisir éphémère que les substances chimiques peuvent procurer.

Pour devenir autonome sur le plan affectif, il est tout d’abord nécessaire d’acquérir une indépendance affective.  L’indépendance affective est cet état dans lequel une personne a suffisamment d’amour d’elle-même pour ne plus être dépendante de l’amour des autres.  La personne qui a acquis une indépendance émotionnelle connaît d’autres outils que l’alcool et les drogues pour se sentir bien en elle-même.  Cette indépendance affective lui permet de ne plus être dérangée par les jugements et les opinions erronés que les autres pourraient avoir à son sujet.  Elle sait que sa perception d’elle-même est plus importante et réelle que les perceptions que les autres peuvent avoir d’elle.  Elle sait faire la différence entre une critique constructive d’une critique stupide.  Elle se sent libre d’être elle-même et responsable de son propre bonheur.






La dépendance affective n'est pas un malaise qui se déclare ouvertement du jour au lendemain. Elle s’installe dans notre quotidien, au rythme des contraintes, des doutes et des causes d'insécurité. Il existe cependant des indices qui vous mettront la puce à l'oreille, des comportements de dépendance qui devraient vous inciter à réviser la dynamique de votre relation.  C’est un problème qui se retrouve aussi bien chez les hommes que chez les femmes.


Le besoin de contact constant : Le téléphone est votre meilleur ami ! Ceux et celles qui souffrent de 
dépendance affective ont besoin de rester en communication presque constante avec l'objet de leur 
obsession. Et s'il leur est impossible de le rejoindre, ils ne peuvent plus fonctionner. C'est la panique ! 


Tout ou rien : C'est l'amour fou, la plus grande passion. Mais dès que quelque chose cloche, c'est la 
catastrophe ! On se dit prêt à opter pour la rupture à la moindre provocation. C'est l'état d'alerte. La 
relation devient souvent tellement tendue et misérable que la fin est presque souhaitable. 


Vivre à travers l'autre : Un des symptômes les plus évidents est un manque flagrant d'intérêt pour sa 
propre vie. Soudainement, tout ce qui importe, c'est l'autre. Celui qui souffre de dépendance affective 
vit donc la vie de son partenaire, par intérim, et c'est pourquoi sa relation devient si primordiale. 


Acheter le privilège d'être aimée : La plupart des personnes qui se retrouvent dans ces relations de 
force sont des personnes amoureuses en manque de pratique. Après plusieurs années de célibat, on en 
vient à croire qu'on ne sera plus jamais aimé. Quand le sauveur se présente, on est prêt à payer le prix 
de son amour. 


S’effacer pour laisser toute la place à l’autre : La dépendance affective se manifeste également par 
un besoin de s'effacer, de ne pas nuire ou de déranger. Cela découle évidemment de l'idolâtrie de 
l'autre, et du désir profond de ne pas entrer en compétition avec l’autre.


Au diable, la dignité : C'est fou comme on se libère de toutes nos inhibitions lorsque l'intégrité du 
couple est en jeu ! On n'hésite pas à recourir aux larmes, aux cris, aux menaces, à la crise en bonne et 
due forme, bref aux pires bassesses pour attacher l'autre, pour garantir sa fidélité ou tout simplement sa 
disponibilité. On ne récolte rien de bon en agissant de la sorte. 


L'énergie du désespoir : C'est inouï comme on se trouve des ressources lorsqu'on est prise de panique 
amoureuse ! Si l'imagination est souvent la cause de nos conflits, elle est aussi très fertile pour trouver 
des stratégies d'attaque ou de défense. On invente les plus habiles scénarios pour séduire l'autre, pour
s'assurer de sa présence lors d'une soirée ou pour le convaincre de nous suivre. 



Le dévouement acharné : Elle ferait n'importe quoi pour lui et vice versa. Des personnes ont même 
abandonné tout ce qu'elles avaient de plus important (notamment la famille et les ami(e)s) pour ne pas 
déplaire à leur nouvelle conquête. Elles l'ont fait avec plaisir jusqu'au jour où elles ont constaté qu'elles 
avaient fait tout ça pour rien. 


Le phénomène d'isolement : Tout bon rapport de dépendance implique un certain niveau d'isolement. 
Et c'est le sujet dépendant qui provoque ce retrait du monde. Pourquoi ? D'abord pour protéger son 
illusion de bonheur, pour se rendre encore plus indispensable à l'autre et surtout pour ne pas lui laisser 
l'opportunité de trouver mieux et de s'évader. 


Aimer pour deux : Même confrontée à l'infidélité, au flagrant désintéressement de l'autre, elle 
demeure convaincue que la relation est possible, qu'elle l'aime assez pour deux et qu'il apprendra à 
l'aimer. Elle s'accroche désespérément à de futiles indices de tendresse et réussit à se convaincre que les 
choses rentreront dans l'ordre. 


Dépendance affective ou difficultés passagères?
Nous vivons toutes, à l'occasion, ces situations difficiles. Malgré notre bon sens et notre instinct de 
survie, nous nous laissons volontiers berner par cet inépuisable besoin d'aimer et d'être aimée.


 Si vous reconnaissez dans ces situations hypothétiques vos comportements, cela ne veut pas dire que vous 
vivez une relation pathologique. Il y a des moments de malaise et de tension dans toutes les vies de 
couples et l'insécurité fondamentale que nous vivons nous inspire parfois les plus étranges 
comportements. Mais si plusieurs de ces points vous semblent familiers, si vous êtes inconfortable ou 
carrément malheureuse dans cette histoire, sachez que le simple fait d'en prendre conscience constitue 
un pas dans la bonne direction. 



Que faire?
Pour s'en sortir, il suffit souvent d'expérimenter la liberté, de se détacher de cette situation qui nous tient en otage, de cette dépendance qui nous garde prisonnière de notre propre gré. Plutôt que de voir dans cette démarche la fin d'une aventure, faites-en le début d'une nouvelle vie pour vous, et pour vous deux. En apprivoisant ainsi la liberté, vous réapprendrez à respirer votre propre air. Et si votre 
démarche devait entraîner la fin de votre couple, dites-vous que vous n'avez fait qu'accélérer un 
processus qui était déjà bien amorcé. Et vous vous êtes ainsi épargné des montagnes de petites 
frustrations et de grands chagrins. Et la prochaine fois, vous serez plus attentive à la qualité de cette vie 
à deux... que vous serez vraiment deux à vivre !

Les jeunes qui veulent échapper à leur réalité parfois difficile




Le passage à l'âge adulte est délicat et les jeunes qui souffrent de troubles psychiques sont nombreux. Comment éviter qu'ils sombrent dans la maladie et soient piégés par l'engrenage des internements psychiatriques à répétition ? Temps Présent a suivi des jeunes adultes qui vivent leur première hospitalisation et leur prise en charge pour retrouver une vie ordinaire.

Aux Hôpitaux Universitaires de Genève, le programme Jade innove en proposant un suivi spécifique et précoce pour les jeunes adultes. Les patients sont hospitalisés quelques semaines, voire, quelques mois. Le grand défi : réapprendre les gestes de la vie quotidienne, reprendre pied dans la réalité. Signe des temps, les demandes de prise en charge sont plus nombreuses que les places disponibles. Pourtant, plus vite les jeunes sont pris en charge, moins grands sont les risques que la maladie psychique ne devienne chronique. Quels sont les facteurs déclenchant une crise ? Comment les jeunes et leurs proches vivent ce moment de fragilité ? Quelle est l'approche thérapeutique ? 

M. Stéphane Marceau dir. Groupe Humanitaire Montréal précise au ministre de la santé m. Yves Bolduc, qu'on doit préconiser un service de base concernant cette problématique, afin de préserver la jeunesse de l’institutionnalisation présente et futur, et de problème socio-économique à  long terme associé cette tranche de population. Et propose une campagne provinciale de sensibilisation avec  l'ajout de travailleur de rue compétent et de bonifier ce travail ardu et nécessaire.

M. Stéphane Marceau rappel, qu'on doit avoir des ressources spécialisé à ce niveau  afin de brosser un portrait systémique et endémique plus global de la situation des jeunes. Des études ont démontré qu’il peut exister un lien entre certaines de ces problématiques et des problèmes de santé mentale.
Le  Groupe Humanitaire Montréal, suggère fortement au ministre de  la santé, un panflet mis à  la disposition des parents qui comprendrait 4 étapes, suivie d'une campagne de publicité national.



1. Décoder l’adolescent
L'adolescent n'arrivera jamais à la maison en disant : « Hé, papa, devine quoi ? Je souffre de dépression ! » Par contre, lorsqu'on connaît assez bien un jeune, il est facile de remarquer un changement dans son comportement. Il faut être attentif, car souvent le jeune qui décide de se suicider peut se sentir soulagé et ainsi laisser croire à son entourage que la situation s'est améliorée. Il faut donc s'inquiéter si le jeune remonte trop vite, car il a peut-être pris la décision de se suicider. En fait, c'est bon signe quand il remonte lentement, même si ça peut être difficile à supporter pour l'entourage qui ne souhaite pas le voir souffrir longtemps.

2. Briser l'isolement de l'adolescent
La première étape est de permettre à l'adolescent de s'ouvrir. On peut l'aborder en lui disant par exemple : « Tu m'inquiètes, qu'est-ce qui se passe ? » Si ça ne fonctionne pas, on peut :
  • en parler avec un autre adulte qui peut nous soutenir ;
  • demander au meilleur ami du jeune s'il a remarqué un changement dans son comportement. Si non, on peut lui faire promettre de le signaler dès qu'il commence à s'inquiéter ;
  • demander à ses professeurs s'ils ont remarqué des changements chez le jeune ;
  • si on soupçonne qu'un jeune a des intentions suicidaires, lui faire promettre, s'il ne va pas bien, de vous en parler, à vous ou à une personne de son choix dont il doit vous donner le nom.
Souvent, les parents sont les derniers informés et ce n'est pas parce que l'adolescent ne les aime pas, mais bien parce qu'il ne veut pas les inquiéter. Il pense ainsi les protéger. D'où l'importance de lui poser des questions lorsqu'on remarque un changement dans son comportement. Il peut arriver qu'un jeune soit très fermé et qu'il refuse toute approche. Bien que ce soit très difficile à vivre pour les parents, il faut trouver le moyen de lui dire qu'on tient à lui.





3. Référer l'adolescent
Il faut amener l'adolescent voir un professionnel : médecin, psychologue, travailleur social ou encore un intervenant de son école ou du CLSC. La priorité est qu'un diagnostic soit posé. Le parent est le seul à avoir l'autorité nécessaire pour amener son jeune à consulter, autorité que ni les amis ni les intervenants ne possèdent.
Il y a également toutes les lignes d'écoute où des gens sont disponibles pour conseiller et indiquer les différentes étapes à entreprendre pour aider le jeune. Ces personnes-ressources peuvent également répondre à des questions et calmer des craintes. S'il y a une urgence suicidaire, il faut amener le jeune directement à l'hôpital ou appeler le 911.

4. Ne pas jouer au thérapeute
Malgré l'inquiétude que peut susciter un jeune dépressif, il faut éviter de prendre sa dépression sur nos épaules. Par exemple, dans la situation où un enfant se noie, le parent pourrait être tenté, même s'il ne sait pas nager, de sauter à l'eau pour aller sauver son jeune. Il risque toutefois de mettre sa propre vie en danger. Il est donc préférable dans pareil cas qu'il aille chercher l'aide d'un sauveteur qui possède les connaissances nécessaires à un sauvetage.

Ainsi, la première responsabilité selon M. Stéphane Marceau dir. Groupe Humanitaire Montréal est d'installer un « filet de sécurité », de positionner des bouées de sauvetage autour du jeune. Il faut donc préparer l'entourage (amis, médecin, psychologue, enseignants, etc.) Ensuite, il faut soutenir le jeune et l'encourager à s'en sortir. Il y a donc plusieurs façons d'apporter de l'aide et de faire en sorte qu'un jeune ne s'enfonce pas plus loin. Si un jeune présente des signaux d'alarme laissant présager qu'il est dépressif, il est primordial de ne pas le laisser seul, aux prises avec la souffrance causée par la dépression. Détecter la maladie et en confier rapidement le traitement à des personnes compétentes demeurent les gestes les plus importants à poser.

FAIRE FACE AU MANIPULATEUR/trice, IL Y A DEUX SOLUTIONS




La première 
Rester et se soumettre, accepter la domination en ayant conscience d'aller vers sa propre destruction. Bien sûr, vous pouvez si vous en avez la force et le courage mettre en place des techniques de contre-manipulation, telles que celles que préconise Mme Nazare-aga : Faites alors le deuil d'une communication idéale ; établissez une communication floue et superficielle consistant à ne pas vous engager. Et je vous souhaite beaucoup de bonheur dans une situation aussi humaine, riche, palpitante, et épanouissante !!!

Ces techniques permettent de désamorcer la crise et parfois de piéger l'agresseur. Il ne s'agit pas de devenir manipulateur à son tour ; contre-manipuler consiste à s'adapter à chaque instant au manipulateur, pour s'en protéger. Mais c'est épuisant ! Et cela peut entraîner des troubles psychosomatiques comme réponses à l'agression.

Ces techniques peuvent simplement vous être utiles, lorsque vous avez des doutes quant à la personne qui est en face de vous ; les pervers ont le don de ne pas être clairs, et de vous laisser croire qu’à cause de vos propres réactions, vous passez à côté d’une aubaine , mais qu’ils vous proposent toujours quand même un petit quelque chose dont vous devriez vous contenter. Il est alors intéressant de le contre-manipuler, pour voir ce que vous avez effectivement raté. C’est là que vous pourrez constater, que c’est simplement votre instinct de survie qui vous a poussé à résister à un monstre, et que vous l’avez échappé belle !!!


La deuxième
La plus raisonnable : partir et se libérer ; c'est très difficile, car cela ne peut se faire que dans la douleur et la culpabilité, sachant que le bourreau n'abandonne jamais sa victime sans réagir.

Alors, il faut se préparer à toute éventualité et à tout effet de surprise. Mais c'est le seul moyen de guérir, de se retrouver, en sortant du piège et en le dénonçant.

Lorsque la victime décide de combattre, elle entre en guerre , une guerre psychologique, une guerre froide. Parce qu’ il a établi une relation d’emprise, en utilisant, pendant le temps nécessaire la séduction . Un bombardement de compliments et de "Vous êtes le/la meilleur(e)", pour mieux vous apprivoiser et vous endormir. Mais quand le rapport de force est en sa faveur, et qu’il pense vous avoir bien endormi(e), il dévoile sa véritable nature. Et vous vous trouvez face à un monstre !
 


La victime devra éviter de s’épuiser inutilement, il lui faut abandonner son idéal de tolérance, admettre que son adversaire présente un trouble du comportement dangereux pour elle et les siens. Il ne sert à rien de penser, dans votre grande générosité et votre idéal d’amour. Parce que vous, vous y croyez à l’amour ! Que vous pourrez le sauver de ses problèmes ou l’aider. Et qu’il a tout de même du bon en lui, et que vous pourrez l’aider. Il ne faut plus chercher d'explications à tout prix, c'est être amené à se justifier sans en avoir besoin, c'est acculer l'autre à des agressions de plus en plus destructrices.

Surtout, il faut vous rappeler une chose très très importante ; vous n'avez rien à attendre de votre adversaire ! Et il s’agit bien d’un adversaire ! Un individu pervers est constamment pervers, il est fixé dans ce mode de relation à l'autre et ne se remet JAMAIS en question.

Aucun compromis n'est possible, il vous faut devenir attaquant, agir, parler, et sortir de l'isolement.. C’est le moment de sortir votre agenda et de rappeler les copains et les copines, et de sortir de chez vous.

Le désamour s’installe d’emblée , quand le rapport de domination s’inscrit, après tout ce que le pervers a tissé comme liens, dans le fonctionnement de la relation. Il est donc inutile d’attendre une culpabilité de la part de l’agresseur, ni même une once d’affection ou de pitié. Cet individu vous a sous sa coupe et espère détruire tout ce qu’il y a de bon chez vous, et si ce n’est déjà fait, vous salir et vous humilier. Vous pousser à réaliser des actes que vous exécrez.

La proie n’obtient jamais la moindre explication. Pour mieux détruire, l’agresseur ne dévoile jamais ses batteries.

Le vampire culpabilise subtilement sa victime qu’il parvient toujours à faire douter. Il sait admirablement faire alterner les périodes d’accalmie qui annoncent de redoutables orages. Et c’est à l’usure qu’il tentera de vous avoir. Alors, inutile d’essayer de le contacter pour obtenir des explications, des justifications ou des excuses. Tout ce qui risque de se passer, c’est qu’il endorme votre vigilance pour obtenir ce qu’il souhaite, et ensuite justifier ses actes par le fait que c’est VOUS qui le harcelez.



Les pervers trouvent toujours d’excellentes justifications pour expliquer leurs actes. Ils sont passés maîtres dans I ‘art de la rhétorique perverse. Ils manient, avec maestria, l’art du « double lien » face auquel il est impossible de se décider. On peut illustrer cette redoutable arme : « Vient ici « Fous-Le-Camp ». Et ne vous étonnez pas de vous retrouver, vous-même, à vouloir le protéger ou l’aider. Cela fait partie de la manipulation et du jeu relationnel qu’il a mis en place avec vous.

Et n’oubliez pas, le temps est son allié…Il vous laissera mariner dans votre jus…Jusqu’à ce que vous retourniez vers lui, en le suppliant de vous laisser tranquille. Et là, il portera le coup de grâce.

Le renversement des accusations constitue une tactique perverse bien rodée. Il reporte systématiquement la responsabilité de son acte criminel sur sa victime, prétendument vicieuse, séductrice, perverse «polymorphe ». Et n’essayez surtout pas d’entrer dans son jeu, et de tenter vous-même de devenir pervers(e) pour passer du rang de victime à celui d’acteur. Parce que cela arrive aussi. Certaines personnes, à force d’être victimes de ce type d’individus, finissent par penser que ce mode de fonctionnement est avantageux, et à vouloir prendre le pervers à son propre piège. Vous serez toujours perdant ! Il est mieux rôdé que vous, et il ne faut surtout pas lui donner la satisfaction de vous avoir perverti(e).

La pensée est l’ennemi suprême de la perversion. Lorsque vous pensez, vous étendez autour de vous une protection. Vous devenez en mesure de percevoir les intentions et les pièges que vous tend votre agresseur. Lui seul doit pouvoir penser ! ( selon lui!)

Les victimes qui percent les intentions criminelles des agresseurs, ont le plus grand mal à être reconnues, entendues. Elles passent régulièrement pour folles, menteuses, paranoïaques, à tort persécutées.

C’est pour cette raison, qu’il ne faut pas s’attendre, en le dénonçant, à ce que justice soit rendue !! Et il ne faut pas essayer non plus de se rendre justice soi-même. Il ne sert à rien de s’égosiller partout en criant : « Attention, il y a une merde ici ! ». Les gens détestent l’excès, et en vous montrant excessif, vous vous discréditez vous-même. Rien de tel que les réactions posées, vous le dénoncez aux personnes concernées et en position d’agir. Vous rédigez un courrier très calmement, dans lequel vous analysez vous-même la situation, et dans lequel vous ciblez l’erreur qu’il a commise et en quoi l’acteur est en mesure d’agir.

Si vous ne ciblez pas et n’analysez pas vous-même les évènements, votre bourreau sera en mesure de jeter le doute et le discrédit en passant après vous. Et rien ne se fera.

Il ne sert absolument à rien de devenir hystérique. Vous gaspillez votre énergie, votre tortionnaire se fend la poire, tellement cela le fait rire, et personne ne vous croira. De plus, on ne lutte pas contre la violence par la violence.., mais par l’analyse des facteurs qui la pérennisent.

L’analyse des stratégies perverses, l’évaluation des forces et des faiblesses en présence, sont une entreprise difficile et périlleuse. Mais cela vous occupe l’esprit, est très efficace, et vous permet de rester calme.

Lorsque la victime est capable de riposter, elle doit éviter les stratégies perverses car, sur, leur terrain, ils sont les plus forts. il est préférable d’utiliser des armes dont ils ne peuvent pas même soupçonner qu’elles pourraient leur être fatales.

Ils méprisent, par exemple, l’amitié dont ils s’imaginent qu’elle sera incapable de résister à leurs attaques terrifiantes, ou à l’usure du temps. Mais l’amitié est plus solide que la connivence perverse.

Ils espèrent que ce soit vous qui ne puissiez résister à le contacter. Mais gardez bien à l’esprit qu’un pervers ne supporte pas la rupture et l’abandon. Et si vous lui laissez une brèche, il ne pourra pas résister à vous revoir. Evidemment, le temps est de son côté. Il prendra parfois des mois à faire cette démarche. Mais il reviendra…

Il faut également privilégier la transparence totale, que haïssent les pervers, car elle est indispensable pour maintenir les liens qu’ils s’acharnent à détruire. Soyez toujours honnête avec lui. Ainsi, il ne pourra jamais vous reprocher que vous lui mentez. Et vous resterez fidèle à vous-même. C’est cela qui est important, et qu’il ne peut pas supporter.

Les pervers détestent être confrontés à la réalité. Lorsque vous lui signalez par exemple, que lorsqu’il dit vous aimer, et qu'en fait vous lui faites savoir que vous constatez qu'il veut simplement profiter de vous, de votre argent, de votre énergie, ou que simplement il fait un transfert à la mère avec vous, cela a le don de le rendre furieux et colérique. Les pervers doivent se bercer d’illusions, et ne vivent pas dans le même monde que nous. Leur rappeler cela est une épreuve pour eux.

Ils ne connaissent que les rapports de force et la haine. Et lorsqu’ils ont en face d’eux, une personne qui a une grande maîtrise d’elle-même, qui reste calme en toute circonstance, réfléchie et sûre d’elle. Ils deviennent fous, enfin plus fous encore…

Les 45 agissements constitutifs du mobbing  selon le professeur H. Leymann

Empêcher la victime de s'exprimer
  • Le supérieur hiérarchique refuse à la victime la possibilité de d'exprimer.
  • La victime est constamment interrompue.
  • Les collègues l'empêchent de s'exprimer.
  • Les collègues hurlent, l'invectivent.
  • Critiquer le travail de la victime.
  • Critiquer sa vie privée.
  • Terroriser la victime par des appels téléphoniques.
  • La menacer verbalement.
  • La menacer par écrit.
  • Refuser le contact (éviter le contact visuel, gestes de rejet,...).
  • Ignorer sa présence. par exemple en s'adressant exclusivement à des tiers.
Isoler la victime
  • Ne plus lui parler.
  • Ne plus se laisser adresser la parole par elle.
  • Lui attribuer un poste de travail qui l'éloigne et l'isole de ses collègues.
  • Interdire à ses collègues de lui adresser la parole.
  • Nier la présence physique de la victime.
Déconsidérer la victime auprès de ses collègues
  • Médire d'elle ou la calomnier.
  • Lancer des rumeurs à son sujet.
  • Se gausser d'elle, la ridiculiser.
  • Prétendre qu'elle est une malade mentale.
  • Tenter de la contraindre à un examen psychiatrique.
  • Railler une infirmité.
  • Imiter la démarche, la voix, les gestes de la victime pour mieux la ridiculiser.
  • Attaquer ses convictions politiques ou ses croyances religieuses.
  • Se gausser de sa vie privée.
  • Se moquer de ses origines, de sa vie privée.
  • La contraindre à un travail humiliant.
  • Noter le travail de la victime inéquitabalaement et dans des termes malveillants.
  • Mettre en question, contester les décisions de ses victimes.
  • L'injuruer dans les termes obscènes et dégradants.
  • Harceler sexuellement la victime (gestes et propos)
Discréditer la victime dans son travail
  • Ne plus lui confier aucune tâche.
  • La priver de toute occupation et veiller à ce qu'elle ne puisse en trouver aucune par elle-même.
  • La contraindre à des tâches totalement inutiles et/ou absurdes.
  • Lui donner sans cesse des tâches nouvelles.
  • La charger de tâches très inférieures à ses compétences.
  • Lui faire exécuter des travaux humiliants.
Confier à la victime des tâches exigeants des qualifications très supérieures à ses compétences, de manière à la discréditer.


Compromettre la santé de la victime
  • Contraindre la victime à des travaux dangereux ou nuisibles à la santé.
  • La menacer de violences physiques.
  • L'agresser physiquement, mais sans gravité, "à titre d'avertissement".
  • L'agresser physiquement, sans retenue.
  • Occasionner volontairement des frais à la victime dans l'intention de lui nuire.
  • Occasionner des dégâts au domicile de la victime ou à son poste de travail.
    Agresser sexuellement la victime.

Qui l'attire, qui le fait fuire ?

Intéressons nous d'abord aux gens que le pervers narcissique évite: -les personnes qui ont une estime d'elles-mêmes assez bonne et surtout stable -Les personnes qui sont très centrées sur elles-mêmes, s'occupent d'abord d'elles -Les gens qui se sentent bien dans leur peau, et s'acceptent tels qu'ils sont -Les personnes qui sont sereines et font preuve de beaucoup de sang froid. -Les personnes très clairvoyantes et lucides En effet, ces personnes non seulement ne peuvent fournir cette nourriture narcissique tant recherchée par notre pervers narcissique mais en plus ne jouent pas son jeu. Il lira dans leurs yeux qu'ils ne sont pas dupes et qu'il a été démasqué. Pire encore, il verra dans leur regard un certain mépris voir de l'indifférence. Blessure dès plus profonde ! il ne se sentira pas reconnu mais au contraire ignoré voir moqué. il fera donc tout son possible pour les éviter. Il ne peut entrer en compétition avec eux et la comparaison avec ces êtres simplement épanouis lui est insupportable.

  • Le pervers narcissique recherche la compagnie de gens qu'il peut instrumentaliser:
  •  -les personnes qui ont une faille, blessure,un traumatisme 
  • -les personnes chaleureuses, spontannées et aimantes, qui ont besoin de donner 
  • -Les personnes qui ont des valeurs humaines, morales ou sprituelles qui puissent lui influer la vie
  •  -Des personnes ( parfois d'autres pervers) qu'il envie, jalouse ou admire, par convoitise 
  • -Les personnes qui doutent de leur valeur, sont dans la comparaison et admirent facilement les autres 
Il /elle  repère tout de suite la capacité à donner, à céder et à se laisser dominer chez sa victime. Naiveté et besoin de trop donner pour pouvoir exister conduisent la proie à idéaliser cette personne et à l'admirer à tord. Comme lui, la victime s'est construite sur un manque mais au lieu d'en souffrir, le pervers à choisi de bloquer toute émotion et de charger sa victime de lui fournir tout ce dont il manque ( générosité, joie de vivre, amour/admiration, reconnaissance etc...) Un être qui s'est construit favorablement ne cède pas facilement aux autres, il s'aime avant tout et donc les remarques négatives ont peu de prises sur lui. Le mode de fonctionnement d'une victime potentielle ( individu qui n'a pas pu se construire ) est de donner mal et trop pour se faire aimer, accepter ou pardonner de ne pas être parfait.

Certaines personnes semblent collectionner ou avoir collectionné un certain nombre de pervers narcissiques dans leur vie. Il ya une explication à tout, n'est ce pas ? et à cela aussi! Mauvaise nouvelle cependant, on est attiré par les pervers narcissiques par ce que leur schéma de fonctionnement ne nous est pas étranger et donc dans un premier temps nous rassure. De plus à travers eux, et ces expériences successives avec ces pervers narcissiques, nous essayons de rejouer certaines situations de notre enfance dans le but illusoire de leur donner du sens, de les réparer ou de les règler. Généralement c'est qu'un de nos parents ou de nos proches avait une conduite narcissique. Grandir dans ce contexte donne l'habitude d'organiser sa vie, ses priorités autour des désirs et besoins de l'autre. Nos propres besoins, désirs ou envies sont enfouis en nous, notre personnalité est avortée. Notre environnement nous prépare , voir nous conditionne à tomber amoureux de pervers narcissiques. Présents depuis toujours, les comportements narcissiques ne paraissent pas aberrants comme à d'autres mais au contraire familiers et rassurants.

Renaître 
Les relations avec tout pervers narcissique nous enferment, nous asservissent et nous oppressent. Au contact de pervers narcissiques nous ressentons notre liberté d'être, de penser et d'agir subrepticement nous échapper. Ceci est rendu possible par tout l'artillerie lourde déployée par celle ou celui qui essaye de nous vampiriser que l'on nomme séduction perverse. La future victime est sous influence, comme ligotée et peu à peu se laisse déposséder.

Les survivants des pervers narcissiques ( comme on les nomme aux Etats Unis ) doivent accéder à une réappropriation de soi, ce que j'appelle renaissance : vivre, penser, agir en excerçant notre libre arbitre sans se laisser entraver par les injonctions abusives des autres.

Mieux se connaitre, pour avoir une vision plus juste , sincère et authentique de soi. Se connaitre, s'accepter avec ses qualités et ses défauts pour s'affirmer et donc ne pas avoir à se laisser définir par les autres. Se connaitre pour relativiser le regard des autres, leurs compliments comme leurs avis négatifs qu'ils nous renvoient jusqu'à ne plus rechercher l'approbation, l'acceptation à tout prix. Du coup on est tout simplement vrai, quand le regard de l'autre cesse d'être une obsession.

Incarner totalement notre JE, c'est surtout exister en présence comme en l'abscence de l'autre.

Être entièrement ce Je, c'est être toujours dans la différenciation entre soi et les autres: Ni se laisser happer par l'autre, ni le vampiriser, garder notre singularité en puisant dans nos resssources propres.


Bloquer toute tentative de réelle communication
Les pervers narcissiques se protègent. Ils ont en eux un secret qui ne doit surtout pas être percé à jour et encore moins divulgué. ils se nourissent de faux semblants que vous ne devez sous aucun prétexte remettre en question.C'est pouquoi, même lorsque c'est vous qui leur parlez, c'est en fait eux qui parlent à travers vous et d'ailleurs les pervers narcissiques mettrons toute leur énergie et leur pouvoir de suggestion pour que vous suiviez leur script. De toute façon, si vous veniez à vous en écarter, ils ne vous laisserez pas poursuivre. En d'autre termes, vous êtes un peu leur mégaphone.Ils peuvent aussi parler pour vous un peu à la manière d'un ventriloque. N'oubliez pas que le pervers narcissique vous chosifie.Votre pésence se justifie uniquement dans la mesure où vous lui prêtez toute votre attention et lui de son côté fera tout ce qu'il faut pour que cela rêste à sens unique. Que demandez de plus à une relation !!!

Leurs techniques pour obtenir 100% d'attention et vous 0%: Bloquer la communication

- Ils parlent par dessus vos paroles.

- Ils dévient du sujet que vous aviez initié.

- Ils se lancent dans des méandres pour ne pas répondre jusqu'à ce que vous perdiez le fils.

-Ils vous coupent, s'immiscent dans vos conversations avec les autres pour mettre leur grain de sel et affirment des choses à votre propos avec éclat et conviction.

-Ils quittent la pièce en plein milieu de votre explication.

-Ils disparaissent derrière leur journal, augmentent le volume de la radio, sont tout à coup hypnotisés devant la télé ou consultent leurs messages sur leur portable ce qui les rend évidemment sourd et muet et TOTALEMENT indisponible ( pour vous uniquement !)

-Ils mettent en avant des objections puériles et hors sujet et hors de proportion avant même que vous ayez terminé d'exprimer votre propos de sorte que dans la confusion vous abandonniez l'idée de faire passer votre message et que vous en sortiez frustré. le but est que vous en tiriez une leçon ( renforcement négatif )

-Ils explosent et leur furie vous fait taire. Vous essayez de les calmer et eux vous reprochent de vouloir éteindre le feu àprès l'avoir allumé.

- Si besoin, ils répètent des centaines de fois les mêmes histoires pour que leur mensonge à la longue s'impose comme la vérité et afin d'avoir le dernier mot.

Toute relation = compétition pour un pervers narcissique qu'il doit gagner par tous les moyens. Pour le pervers narcissique, c'est vous le méchant de lui rappeller le mal qu'il vous a fait. Il s'arrange toujours pour que vous vous taisiez et que rien ne sorte. Personne ne doit savoir. Il sélectionne ses futures victimes et les 'ligotent' pour qu'elles gardent ce secret. Car son image, c'est sa survie et vous n'êtes qu'un de ses mirroirs interchageables dans lesquels il ne peut concevoir que de se voir exceptionnel et magnifique!

En vous laissant attirer par des gens instables, à problèmes, pervers, non disponibles, incapables d’affection réelle ou en étant aux prises avec des situations chaotiques, incertaines et affectueusement douloureuses, vous évitez de prendre vos responsabilité vis-à-vis de vous-même. Leurs problèmes prennent le devant de la scène ( pour le plus grand plaisir des pervers narcissiques ) et vous permettent ainsi de ne pas avoir à vous pencher sur les votres et donc de rêster en position passive, celle du spectateur.