Monday, January 31, 2011

GRAND PARENT MÉCONTENT DE LA DPJ


Le Canada Francais ( Opinions) - Des familles prises dans le piège de la DPJ


Monsieur Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux. Par la présente, je viens , au nom de ma famille et de bien d’autres familles, vous soumettre un questionnaire qui concerne le fonctionnement de la DPJ et du mal que cet organisme fait aux familles en difficulté, qui, croyant bien faire, demandent son aide après avoir épuisé toutes leurs ressources, sans savoir que cela va les faire tomber dans un gouffre sans fond, un vrai piège à rats.

Pourquoi la DPJ arrache les enfants de leur milieu familial pour les confier à des étrangers? Pourquoi ne les confie-t-elle pas aux grands-parents, aux oncles ou aux tantes? Pourquoi, s’il y a une pomme pourrie dans le panier , jettet-elle tout le panier et cela, sans même essayer.

Si les familles font appel à eux, C’est peut être qu’ils ont tout essayé pour ramener la brebis galeuse sur le bon chemin et au lieu de les aider, la DPJ les enfonce encore plus bas. Nous sommes traités pire que des criminels. Les criminels ont toujours le bénéfice du doute mais pas les familles en difficulté. Pourquoi?
La DPJ et ses intervenants agissent comme s’ils étaient Dieu et qu’ils étaient les seuls à savoir ce qui est bien ou mal, sans laisser aucune chance aux grands-parents, oncles et tantes. Pourquoi?

Chaque fois où l’on demande quelque chose ou que l’on demande à voir nos petits-enfants, nos neveux ou nièces, on nous répond que cela perturberait les enfants ou la famille d’accueil. Et nous? Ne sommes-nous pas perturbés lorsqu’un membre de notre famille nous est arraché alors qu’auparavant , on a pris la peine d’avertir que nous étions prêts à accueillir les enfants en tout temps et que l’on nous interdit tout contact avec eux, comme si soudain, on était devenue des pestiférés .

Pourquoi pensez-vous que nous faisons appel à la DPJ, si ce n’est par inquiétude pour eux? Que fait la DPJ losqu’elle arrache les enfants de leur milieu familial pour les confier à de purs étrangers? Si ce n’est pas les perturber, c’est quoi?

Nous sommes tous conscients que certaines familles sont complètement pourries et que leurs enfants ont besoin d’être protégés, mais pourquoi ne pas donner une chance aux familles qui sont valables et qui agissent pour le bien des leurs? Lorsque , en dernier recours, on fait appel à la DPJ, c’est pour les sortir d’un milieu où ils ne sont plus en sécurité, pas pour les abandonner ou les faire adopter! Dès cet instant, la DPJ et ses intervenants prennent tous les moyens possibles et inimaginables pour nous obliger à abandonner les membres de nos familles.

Pourquoi? Quel est leur motif? Pour le bien de qui agissent-ils ainsi? Sûrement pas pour le bien des enfants si on en croit les reportages faits sur les enfants, en garde fermée et en foyer d’accueil! Cela nous donne des frissons dans le dos!

Tous nos faits et gestes sont scrutés à la loupe, déformés,mis hors contexte. La moindre de nos paroles est interprétée de la manière qu’ils veulent l’entendre et se retourne contre les parents des enfants et contre la famille toute entière. Dès qu’une famille tombe, volontairement ou non , entre les griffes de la DPJ, cette dernière gère leur vie et leur emploi de temps comme cela leur convient. Ils ne prennent jamais en compte que les gens qui travaillent ne peuvent pas être à leur disposition 24heures par jour, sans risquer de perdre leur emploi.

Que plusieurs n’ont pas les moyens de posséder une auto ou de payer des taxis lorsqu’il n’y a pas de service public à leur disposition. Les intervenants fixent les heures des visites avec les enfants durant les heures de travail des parents et des accompagnateurs et quand on leur demande de changer l’horaire, pour les fixer après les heures de travail ou les fins de semaine, on nous répond que ce n’est pas possible car cela  dérange les projets des familles d’accueil!

Ce n’est pas grave que les parents perdent leur emploi, ce n’est pas grave . Cela leur donne un motif de plus pour dire que les parents ne sont pas capables de subvenir aux besoins de leurs enfants et qu’ils ne sont pas stables. On demande aux jeunes mères en difficulté de créer des liens affectifs avec leurs enfants et je suis d’accord! Mais quand les enfants agés d’un an et un autre de 15 jours sont confiés à un foyer d’accueil et que la jeune mère n’a droit qu’à deux heures de visite par semaine et que pour un oui ou un non, les visites sont coupées, comment voulez-vous établir un lien affectif avec eux? À qui s’attachent de très jeunes bébés? Aux personnes qui prennent soin d’eux et qui sont présentes dans leur vie plus que deux heures par semaine!
Quand une intervenante vous dit en pleine face : « La famille d’accueil veut les enfants et c’est dans ce sens là que nous irons», ou bien , « elle est jeune, elle pourra faire d’autres enfants et oublier ceux-là» , comment voulez-vous que l’on réagisse? Ces enfants sont nos enfants , nos petits-enfants, nos neveux ou nièces, on ne veut pas les abandonner et encore moins les oublier.



J’ai pris connaissance de plusieurs rapports écrits pas des intervenants et je suis restée sur l’impression que tous ces rapports étaient des copier-coller, à l’exception des noms des familles et des lieux qui changent. On nous dit que la DPJ est là pour aider les familles en difficulté mais  moi, je peux vous certifier, et je parle en connaissance de cause, que c’est tout le contraire! On a fait une énorme erreur en s’adressant à eux car on en paie le prix fort et cela depuis deux ans. Le gouvernement doit faire des économies, ce serait un bon début!

Pourquoi ne pas permettre à la famille élargie, après une enquête sans aucun préjugé, d’accueillir les enfants dans ses foyers?  Pourquoi ne pas donner la chance aux enfants de savoir qu’ils ont une famille et qu’ils peuvent compter sur cette famille, sourtout quand c’est une famille qui n’a rien à se reprocher et qui est très unie? Pourquoi la DPJ ne sait-elle pas faire la différence entre une famille complètement pourrie et une famille qui connaît des moments difficiles?

Pourquoi pousse-t-elle les gens à la déprime et même au suicide? Si nous sommes riches , nous pouvons engager un avocat et se ruiner , si on est très pauvre, on peut avoir recours à l’aide juridique et c’est la société qui paie, mais si on est entre les deux, on n’a aucun recours et c’est notre cas.
Je tenais à vous faire connaître le point de vue des familles qui subissent cette injustice et cette cruauté mentale.

Yvette et Daniel Lagarde,
Des arrières-grands-parents,
porte parole d’une famille tombée dans le piège de la DPJ