Wednesday, December 15, 2010

Cadavre Plastiner, un crime contre l'humanité!




La critique s'organisent aux quatre coins du globe des expositions de cadavres inconnus et découverts en Chine. Plusieurs de ces expositions douteuses ont attiré les critiques des éthiciens, des organisations de droits de l’homme et de groupes religieux en raison du manque de preuves justifiant le don des corps et le consentement légal des personnes dont les corps sont utilisés dans les expositions.

La Fondation Laogai Research, un organisme basé à Washington, D.C. qui contrôle et documente les violations des droits de l’homme en Chine, a manifesté à plusieurs reprises au New York Times et à d’autres médias sa préoccupation en ce qui concerne l’utilisation de corps chinois découverts et non réclamés dans les expositions. Cette question a été récemment examinée dans une enquête réalisée dans le cadre du programme d’information primé 20/20 de la chaîne de télévision américaine ABC.






Quand la mort redonne vie

Dans l’ex-RDA, une ville désaffectée reprend vie grâce à la plastination de cadavres humains

Chômage et dépopulation
Pourtant, Guben a accueilli von Hagens comme un sauveur. Avant la réunification de l’Allemagne, l’économie de cette petite ville reposait essentiellement sur l’industrie textile, la fabrication de chapeaux et l’industrie de fibres chimiques. Depuis la chute du Mur, Guben connaît tous les problèmes propres aux villes de l’ex-RDA : une désindustrialisation massive, le chômage (20%), une dépopulation due à la migration de ses habitants vers l’Ouest (de 31 000 habitants en 1989, la ville est passée à 20 000 en 2007), et une forte popularité du parti d’extrême droite (NPD).

Au départ, le projet de Gunther von Hagens était de s’installer en Pologne. Il a dû reculer d’une part face à l’opposition de l’Eglise catholique et d’autre part à cause du passé de son père, ancien SS. Von Hagens s’est donc installé à Guben, à la suite de la proposition d’un habitant de la ville. Sans consulter quiconque, Wolfgang Teske a appelé le célèbre anatomiste pour lui proposer d’acheter pour un euro symbolique un gigantesque bâtiment à l’abandon depuis douze ans et voué à la destruction : une ancienne usine textile, qui faisait office de mairie jusqu’à ce que les subventions européennes financent un nouveau bâtiment. C’est là, entre les portraits de Lénine et de Marx, que von Hagens a commencé un immense chantier de rénovation sur plus 25 000 m2.
300 emplois créés au total
Le “Plastinateur” s’est ensuite trouvé un allié de poids : le maire de la ville. Klaus-Dieter Hübner (FDP, libéral) a d’emblée vu en ce nouvel investisseur un bon moyen de donner un nouveau souffle à sa ville. A raison, puisque le Plastinarium a, depuis son ouverture, créé près de cent emplois, en envisage deux cents autres, attire les touristes et l’attention des médias sur la ville.

Devant la porte de l’immense bâtiment de brique rouge, les visiteurs font la queue. A l’intérieur, dans une ambiance chirurgicale, les Gubenois fraîchement employés affichent un visage heureux. Ils ont enfin trouvé leur place et semblent se trouver bien dans leur nouvelle profession. Gunther von Hagens explique que 30 à 40% de ses employés étaient RMistes de longue date. A présent, les Gubenois sont à nouveaux fiers de leur ville, “la ville des morts”. Franck F, employé du Plastinarium, explique avec enthousiasme : “A Cottbus (ville voisine), ils ont l’Energie Cottbus (un club de foot), nous, nous n’avions rien. Maintenant, nous avons le Plastinarium.”
Hagens est également un redoutable homme d’affaires et un maître en polémiques. Le médecin aurait usurpé son titre de professeur, et aurait, du temps où son usine était localisée en Chine, utilisé les corps de prisonniers politiques chinois pour les plastiner sans leur accord. Ce scandale l’a contraint à quitter la Chine pour venir s’installer en Europe. “Je ne veux travailler que sur des plastinats dont l’origine est sûre,” assure désormais von Hagens. Et les volontaires se pressent pour que leur dépouille finissent en “oeuvre d’art”: sept mille personnes se sont déjà proposées pour donner leur corps au Plastinarium.

Déjà en soi, travailler 
avec la Chine 
et y établir un commerce sur la vie humaine, en ce qui concerne des cadavres, devient douteux. Quand on sait très bien, que la Chine est l'un des pays qui bafoue le plus les droits de l'hommes. Le Groupe Humanitaire Montréal appel au Boycott de tout ces expositions et produits dérivés, qui laisse libre court à la consommation d'humains sous toute ces formes, et aux pires exactions, pour avoir des corps à moindre coût.