Friday, December 10, 2010

La pauvreté des femmes et mères de familles de mal en pire

La population n'a pas profité des gains de productivité et de la croissance économique. Ce sont les compagnies qui en sont sorties gagnantes », croit Ruth Rose, professeur au département des sciences économiques de l'UQAM.

Cela dit, la pauvreté a augmenté de façon dramatique chez les enfants de nouveaux arrivants. « Alors que le nombre d'enfants se trouvant dans une situation de faible revenu et ayant des parents natifs du Canada a diminué au cours de chacune des deux dernières décennies, le taux de faible revenu chez les enfants ayant des parents immigrants s'est accru », souligne Statistique Canada.



Ainsi, le tiers des enfants -- on parle ici de 231 000 enfants -- dont l'un des parents s'est installé au pays au cours des années 1990 vit dans la pauvreté. Il s'agit d'une nette détérioration de la situation puisqu'en 1980, ce pourcentage était de 20 %. À titre de comparaison, 16 % des enfants de parents nés au Canada vivaient sous le seuil de la pauvreté en 2000, en baisse de trois points depuis 20 ans.

Et c'est encore pire lorsque les deux parents ont récemment immigré au pays, car 39 % de ces familles vivent dans la pauvreté. « En général, les immigrants ont des problèmes à s'intégrer au marché du travail, car il y a encore beaucoup de discrimination, souligne Ruth Rose. Il faudrait cependant voir à long terme et non seulement vérifier ce qui se passe au cours des premières années. »

Le Groupe Humanitaire Montréal croit que la lutte contre la pauvreté en est une COLLECTIVE, nous ne pouvons nous  permettre de gaspiller notre ressource futur qui sont nos enfants et leurs mères dans des stagnations politiques qui n'aboutissent jamais rien. 

A primo facta:
  • La réelle gratuité scolaire
  • Des soins de santé et dentaires ainsi que l'accès au médicaments sans cotisations
  • Une réelle majoration des bourses et prêt étudiant pour les jeunes mère retournant au études pour augmenter leur niveau de vie
  • Non imposition des paiement de pension alimentaire pour enfants sur les prêt et bourse
  • Des subventions au logement direct per capita d'enfant pour une mère au foyer seule sans conjoint qui retourne au études ou au travail
  • Des garderies gratuites
  • Et offrir un plancher salariale pour une mère au foyer
Les femmes et nos enfants sont notre plus grande richesse naturelle, alors préservons -là. Les gouvernements en place, doivent se rendre à  l'évidence que  supporter une mère au foyer, ou une mère qui retourne sur le marché du travail ou bien aux études dans des condition adéquate de vie pour elle et sa famille, n'est pas une perte fiscale, mais un investissement avec des retombées immédiates.