Thursday, March 3, 2011

CODE D'HONNEUR

Le Bushido : le code d’honneur du samouraï


Le samouraï se doit de respecter certaines règles qui servent à gagner le respect des autres
guerriers, afin d’être parfait sur l’aspect moral, social et martial, pour garder son honneur
intact.


Toutes ces règles viennent du code appelé « Bushido », qui vient de « Bushi », « guerrier » et
« Do », «chemin ou voie », signifiant la voie  du guerrier, une discipline mentale très stricte
qui consiste à vivre de manière jugée correcte  par les samouraïs. Il s’agit en fait de vivre
toujours prêt au combat, même en temps de paix. Le Bushido est inspiré par le Bouddhisme
Zen et par le Shintoïsme.


Le Bouddhisme a inspiré les idéaux de sérénité, d’impassibilité et  par l’acceptation de
l’inévitable. Ainsi le Bushi restait insensible au danger et au malheur, car il ne donnait pas
une plus grande valeur à la vie qu’à la mort. Cela s’explique par le fait que la mort n’est qu’un
passage vers un niveau plus élevé de l’esprit.


Le Zen a inspiré une méthode de libération de l’esprit qui permet d’accepter toutes les idées
reçues de manière à parvenir à une liberté d’esprit parfaite.


Enfin, le Shintoïsme a amené les devoirs de respect envers les ancêtres, de fidélité jusqu’à la
mort, de loyauté et de courage. Il inclut aussi la notion de devoir  envers les ancêtres, le
seigneur et la Famille Impériale. Le culte de la nature engendra au Japon un immense amour
envers le pays. Et le culte des ancêtres, au fil des générations, unit la nation à la Famille
Impériale, qui selon l’histoire japonaise créa cette même nation. Ainsi, l’Empereur est le
représentant humain du ciel sur terre, qui est le royaume de leurs Dieux et des esprits de leurs
ancêtres. Le Shintoïsme apporte en fin de  compte le caractère patriotique et loyal du
samouraï.


Un samouraï doit améliorer



Un samouraï doit améliorer continuellement :
ses talents de combattant et son éducation :
Il se devait de maîtriser les différentes formes de combat connues et exceller au
maniement du katana. Ainsi qu’il se devait d’être instruit dans différents milieux telles
que la morale, l’histoire, la calligraphie, …
vivre simplement :


Un samouraï ne désirait pas avoir d’argent ; car une fois que l’on a de l’argent on en
veut toujours plus et on a peur de le perdre, ce qui fait que l’on s’attache à l’argent et
même à la vie, ce qui est bien le pire,  car le samouraï pourrait laisser échapper une
chance de mourir dignement.



Faire preuve de loyauté :
Il doit pouvoir à tout moment donner sa vie pour son empereur, son daimyo (son maître)
ou pour son honneur personnel. Le samouraï ne connaît pas le confort ou la sécurité, il
doit vivre en se préparant à la mort.


Voici quelques règles du Bushido qui doivent être suivies par tout samouraï, tenant à garder
son honneur propre :


La Rectitude et la Justice :
Le samouraï se devait d’être droit. L’emploi de procédé tortueux et de manigances était
pour lui dégradant, ainsi le courage, s’il n’était pas employé en faveur de la justice,
n’était pas digne d’être vue comme une vertu. Le mensonge et le faux-semblant étaient
considérés comme de la lâcheté.
 
La Bienveillance et la Compassion :
L’amour, la magnanimité, l’affection, la compassion et la pitié sont les vertus suprêmes.
D’après Confucius et Mencius : « La meilleure qualité d’un chef est la bienveillance. ».
Et «  la miséricorde pour le  faible, l’homme à terre, le  vaincu fut toujours considérée
comme la vertu même du samouraï. »


Le Devoir et la Loyauté :
La vie du samouraï n’était considérée que comme un moyen de servir son maître ; cet
idéal était renforcé par le sentiment de l’honneur ! Pendant toute sa vie il va suivre cette
règle.


L’Education et l’Entraînement :
Les disciplines apprises et perfectionnées par les Bushi étaient : l’escrime, le tir à l’arc,
le JuJustu, l’équitation, l’art de la lance, l’art de la stratégie, la calligraphie, la morale, la
littérature et l’histoire.


Les enfants étaient élevés dans le mépris de l’argent car ne pas savoir sa valeur était le
signe de l’éminence.


Le Contrôle de soi :
La force morale, sens scrupuleux de la bienséance qui nous oblige à épargner aux autres
toute démonstration de tristesse ou de souffrance. L’absence de toute manifestation
sentimentale étant permanente, il n’exprimait pas ouvertement  ses sentiments, et
n’embarrasse jamais les autres en le faisant. Un samouraï ne se pardonnerait jamais de
susciter de la pitié chez quelqu’un.